jeudi 11 septembre 2008

Vas-y Joe


Hier mercredi, première lecture de la partition du taxi, grande suite de bribes de chansons et de voix parlées évoquant un vagabondage sur les ondes de la radio avec, comme il s'en produit parfois, des coïncidences entre deux stations : Ex fan des sixties petite baby doll, comme tu dansais bien le //// rock'n roll suicide Avec, entre autres, une version de Hunter de Björk qui, avec peu de voix différentes (faisait remarquer Vincent Manac'h) crée la même magie que Hung up de la scène de la boîte de nuit. Bravo David, le taxi c'est ta vie. Extasions-nous de ce qui déjà marche sans mise en scène pour passer sous silence quelques errances sur la scène de rue - mais si tout marchait du premier coup, ce serait moins drôle. Autre moyen de transport urbain et auditif, la non sens line du métro : chaque personne du choeur (le groupe "A") représentant les voyageurs dans une rame, répète une note, à intervalles réguliers - et s'en dégage petit à petit une mélodie qui servira de fond musical à une montreuse de marionnettes. Fort intéressant de suivre les étapes de travail : d'abord le rythme travaillé sur une syllabe du prénom de chacun, puis les notes elles-mêmes dites, puis sur la la la, puis en essayant de rendre sonore et sur une note fixe diverses interjections et bribes de paroles que l'on peut entendre dans une rame : hum, oh, quoi, brrrroum, yes, hin... Choeur de Cris, tu es très fort, vas-y fonce dans la nuit vers l'amazone.

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