samedi 6 septembre 2008

dur dur d'être un bébé ?


La la la c'est parti, jour 1

Arrivée à Suresnes et accueil de l'équipe par Anne-Sophie Dupoux, administrice et marraine du projet la la la (Le premier arrangement d'une chanson par les Cris ne fut-il pas, rappela Geoffroy, Mexico pour son anniversaire, il y de cela 10, non 11 ans) et Olivier Meyer, directeur, évoquant les illustres fantômes : Jean Vilar et son TNP, pas encore à Chaillot, vinrent dans ces murs. Ne doutons pas que déjà Gérard Philipe y fredonnait en partant "vous êtes ok vous êtes in vous êtes bath" à Maria Casarès qui, riant de cette amusante parodie, lui répliquait "porque te vas", car son bouillant sang espagnol remontait souvent à la surface. Là-dessus Antonin Artaud passait faire un coucou sur l'air de "j'suis dans un état proche de l'Ohio" et Jean, superbe et le coeur sur la main, lui répondait "Viens boire un pt'it coup à la maison" lui détaillant ensuite les superbes spécialités du terroir que possède la Douce France, cher pays de l'enfance d'une partie non négligeable mais non exclusive de nos concitoyens : "y'a du pain, du vin et du saucisson". Maintenant, il y a du café et des gâteaux dans le foyer, et c'est déjà pas mal.

Ensuite la journée se passa à tester l'acoustique du lieu et les différentes configurations des tableaux de l'opéra en chansons.
découverte de tous qui jusque là n'avaient eu accès à l'histoire que par bribes.

Bonne surprise quant à l'acoustique, agréables résultats quant à l'équilibre sonore, la visibilité du maestro, la lisibilité des images.

C'est presque inquiétant.

Mais non, tout reste à faire, bien sûr, et Nicolas Vial me faisait remarquer, par exemple, à quel point il allait falloir passer du temps pour trouver le langage corporel exact accompagnant ces chansons (passer du réalisme à la stylisation, comme souvent). De nombreux essais à venir.

Tout de même le cocktail, moment de désarroi collectif de la part des chanteurs, perdus entre les indications scéniques et musicales :

moi - "à ce moment tu dois être là je ne sais pas comment crée ton parcours débrouille-toi"
Geoffroy - "oui et par ailleurs débrouillez pour être toujours avec votre pupitre"
moi - "euh quand ils ont le thème"
Geoffroy- "oui quand vous avez le thème. Et aussi aux moments où vous sentez que c'est important d'être à côté de la personne avec laquelle il est important que vous soyez."
moi- "oui sauf que parfois ils peuvent pas parce qe"
Geoffroy - "oui ou bien sûr sauf quand vous avez une action spécifique qui nécessite que vous ne soyez pas à côté. Mais enfin pas trop loin quand même. Je pense qu'on va gagner beaucoup de temps."

Et le fait est qu'il a raison : plus les choristes qui tiennent les thèmes sont regroupés et plus ce qui se passe dans la partition est lisible dans l'espace, plus les images qui peuvent en naître sont claires. Par exemple les "palapalapa!" dans J'suis snob qui sonnent comme des tintements de verres (vous comprendrez le 10 octobre)

Demain la suite et nous aurons vu tous les tableaux. Mais qu'allons-nous faire de tout le temps qui reste?

1 commentaire:

jo a dit…

Chante, chante...

danse
et mets tes basquètes

Chouette.


c'est sympa tu verras

Viens*

Vas-y

ramène-toi
et tout le monde
chez moi

ouape ouape ouape
ouape ouape palapapape
ouape ouape ouape
ouape ouape palapapape




*(surtout n'oublie pas)