lundi 8 septembre 2008

la pendule d'argent qui dit oui qui dit non



Pas de répétition aujourd'hui mais une réunion avec Gudrun et Nicolas d'une durée n'ayant rien à envier à celle d'un discours de Fidel Castro ou d'une chanson psychédélique des années 70...Planning! planning! Glas funeste pour qui voudrait que la création soit un monde où, comme dit Boby Lapointe, les "tendres troubadours" n'ont qu'à "s'allonger sur l'herbe tendre des prés (patatrac)" pour "s'y faire des gentillesses"....

Alain Blanchot nous rejoint et note sans trop broncher, sinon par quelques moues significatives, les costumes supplémentaires que notre enthousiasme du week-end nous conduit à lui demander.

Alain - Bon, mais au fait, ce que vous voulez, c'est une idée de costume, pas le costume entier.
Nous - Oui, c'est ça, le costume peut être très simple, comme la scénographie : il suffit de donner le signe du lieu et le signe du personnage suffisants, sans venir perturber par trop de réalisme l'immatériel et troublant pouvoir évocateur de la musique.
Alain - ok. C'est très beau. Ca veut donc dire que je peux acheter un imper et le couper en 2, c'est beau, c'est immatériel, c'est troublant, et ça fait 2 costumes pour le prix d'un.
Nous - Oui... C'est une piste...
Alain - Voilà, c'est une piste.

Saint-Martin, saint patron de notre spectacle ? ô toi Chanteur du groupe A, donne la moitié de ton imper au Chanteur du groupe B pour le rendre signifiant tout en respectant l'immatérialité de son troublant pouvoir évocateur...

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