Pendant que nous travaillons dans la salle sur la séquence du métro, Gudrun et Pierre-François travaillent en salle de danse sur les meilleures façons de se dire Kiss...
Malanda, stagiaire en scénographie, achève son stage aujourd'hui et peaufine les deux marionnettes qui joueront dans la séquence du métro : une marionnette représentant la chanteuse en miniature, et une autre représentant un jeune homme se transformant en.... chut! Ce sera comme un sorte de bunraku express. Le bunraku est l'art japonais de la marionnette :
L'histoire est ici transposée dans l'esthétique des marionnettes de métro, dont le castelet est tendu entre les deux barres de métal à l'une des extrémités de la rame. La musique qui accompagne cette séquence est la Nonsense song de Chaplin, interprétée par les occupants du métro eux-mêmes, chacun étant responsable d'une note.
Puis entre une chanteuse sans doute de l'Est qui vient chanter avec un micro et petit ampli portatif. On n'entend pas la chanson, mais la mélodie intérieure de cette femme : une valse pour violon de Bela Bartok, sifflée par Micheline Dax, connue pour ses talents de siffleuse, en alternance avec Vincent Manac'h qui se défend pas mal.
Le dispositif du métro implique une double direction : Geoffoy Jourdain et Morgan Jourdain sont de part et d'autre de la rame. C'est assez saisissant de les voir diriger d'un geste strictement identique, avec un éclairage qui fait ressortir leurs ressemblances. Effet de miroir qui renforce l'étrangeté de la scène.
Hier, Malanda m'a appelé à 22h : ne sachant pas que la répétition finissait à 20h elle était restée dans le théâtre, à présent fermé rideau de fer baissé, servante allumée... Nuit tu me fais peur, nuit tu n'en finis pas...
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2 commentaires:
C'est fou comme Prince te ressemble...
J'allais le dire...
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