A Neufchâtel-en-Bray, il n'y avait pas internet, mais un très bon fromage à la forme évocatrice :
et seules les mauvaises langues diront que son goût ressemble à celui d'un camembert trop salé.
Le théâtre de Neufchâtel est lui aussi d'une forme spéciale, mais l'architecte (Robert Auzelle) n'a quand même poussé l'hommage à la spécialité locale trop loin : c'est un rond. Résidence d'une semaine (avec décor en place) se terminant par une présentation publique un peu trop pleine à mon goût : 5 jours de travail et 200 personnes qui arrivent avec la ferme intention de voir un spectacle prêt - malgré tous les panneaux avertissant qu'il s'agit d'un travail en cours, il est difficile de convaincre des gens assis dans une salle face à une scène qu'ils ne sont pas en train de voir un spectacle - voilà qui a laissé à l'équipe le sentiment que pourraient ressentir des cuisiniers voyant débarquer les clients en cuisine pour goûter les plats alors que la sauce n'a pas encore assez réduit et qu'on n'a pas encore déglacé au Noilly...
Qu'à cela ne tienne, nous n'en avons pas fait un fromage, et avons recueilli bon nombre de commentaires positifs ainsi que d'utiles remarques pour l'avancement de travail la semaine d'après, au théâtre de la Foudre - scène nationale (je le dis car scène nationale est plus gros que le nom du théâtre sur leur logo). Équipes du théâtre et l'opéra de Rouen réunies et efficaces dans ce bien agréable endroit - c'est une belle courte semaine de travail qui s'achève aujourd'hui. Le décor prend sens avec la lumière - c'est toujours étonnant de voir à quel point. J'ai l'impression d'être pris dans un tableau (comme Philémon dans le Diable du Peintre) - agréable sensation de voyage, mais je dois aussi déployer de l'énergie pour ne pas devenir moi-même une image - et Louise veille au grain. Retour ce vendredi soir à Paris : lundi, pré-générale, création mercredi dans ce lieu-même.
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